Tentations premières et autres folies de soumise

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il y a 5 ans

Elle pense à ce soir. Elle part pour une extrême émotion amorale.

Il lui a expliqué le sens de la dérision, lâcher prise, accepter l’abandon.

Elle comprend les mots mais elle ignore ce chemin.

Elle sait depuis le début, malgré ses peurs, qu’elle se laissera porter loin dans leur désir cru et brutal.

Elle le pressent, elle l’attend de lui.

Ce soir, elle part là-bas jusqu’à l’heure avant l’aube.

Bien trop longtemps qu’il attend ce moment, cette première rencontre…avec elle.

Oh des femmes, il en a connues…Mais elle…Si différente ?

Est- elle réellement ce qu’il en a pressenti ? Serait-ce enfin celle qu’il recherche dans ses délires les plus fous ?

Certes, elle a avoué son inexpérience en la matière, mais ses désirs, ses fantasmes, elle les a avoués, petit à petit, jusqu’à ce qu’à f o r c e de palabre, il réussisse à la faire plier…Enfin, plier, pas encore, pas tout de suite…juste plier pour qu’elle accepte ce premier rendez vous.

Alors qu’il sait, parce qu’elle le lui a déjà indiqué, qu’elle se met en route, il peaufine son apparence.

Après tout c’est lui le Maître. Autant, il a expliqué que le moindre retard de sa part à elle serait malvenu, autant lui, le Maître du jeu, peut se permettre de la faire patienter quelques minutes.

Il choisit sa veste de cuir, rajuste sa cravate. Il pense déjà au moment où il va rester en chemise devant elle, et remonter lentement ses manches sur ses bras.

Ce sera le début….

Sa voiture démarre au quart de tour. Il aime et apprécie qu’on lui obéisse….

Pendant le court trajet, il repense à elle…à son acceptation enfin avouée depuis ce temps qu’ils discutent, à sa voix juste tremblante lorsqu’elle a accepté enfin ce premier rendez vous. Les tous premiers instants seront cruciaux…

Sera- t-elle à la hauteur ? Saura-t-il la faire plier ?

Elle a en résonance dans un frisson les mots qu’ils ont échangés, ces verbes qui l’ont troublée : viens, accepte, plie-toi, obéis, courbe toi..

Elle ne les écoute plus, elle sait qu’elle a dit oui, qu’elle en a envie, qu’elle veut savoir.

Elle a déjà basculé là, là où il la saisira, là où elle devra dire oui.

Elle se prépare, sans vraiment s’appliquer, sans pouvoir se calmer. Une culotte laquelle ? Elle ne sait plus, en ont-ils parlé ? des bas, une jupe, un tee shirt fin sur ses seins nus, un long pull pour se protéger, son blouson en cuir, un sac …

Elle se regarde dans le miroir.

Elle se demande si elle va être assez “femme” pour lui .

Elle regarde sa montre, … vite … et puis non !

Si elle est en retard, pas grave ! Il attendra !

La route défile devant ses yeux. Il se demande…Dans quelle tenue se présentera-t elle à lui ? Il avait hésité sur tel ou tel détail vestimentaire, mais il ne voulait pas trop exiger….Enfin, pas tout de suite.., C’est un sujet qu’il n’avait pas osé aborder avec elle avant ce premier rendez vous. Il la ressentait cependant assez fière de son corps pour le présenter pour la première fois à ses yeux dans des atours les plus précieux…les plus sexy…les plus….il se demandait….

Et il réfléchissait…Jusqu’où serait il capable de l’emmener ce soir, pour la première fois ? Elle avait dit, jusqu’aux premières lueurs de l’aube ?

Non pas exactement…jusqu’à l’heure avant l’aube…c’était ses mots…Que voulait elle dire par là ? A lui de le découvrir..peut être de lui faire avouer le sens profond de ces mots.

Il jeta un regard à sa montre…Il aurait cinq minutes de retard….normal, c’était lui le Maître du jeu…et elle serait elle déjà là à l’attendre ? Il l’imagina, assise dans sa voiture, la petite boule au ventre qui ne faisait que grossir en attendant l’heure de cette première rencontre…il sourit, se regardant dans le rétroviseur intérieur, son véhicule stoppé à quelques hectomètres du point de rendez-vous…Laissons là mariner quelques minutes…c’est moi qui décide….

Il redémarra.

Elle roule. Elle ne pense plus, ni à sa culotte trop sage blanche bordée de dentelle, ni à cette jupe noire trop moulante, et à ce pull de collégienne trop flou trop long et ces boots et ce blouson trop baba cool .. tant pis ! Si cela ne lui convient pas, elle fera demi tour, elle en est capable. Elle se l’est promis ! Elle refuse de se déguiser !

Étrange … elle approche remplie de rébellion, de non et de désirs qui lui tordent le ventre. Sera-t-il déjà là ?

Elle préfère attendre, elle se gare, elle préfère sortir, ne pas voir la voiture arriver, fumer une cigarette là debout dans la nuit qui tombe, l’air de rien … elle ne veut pas lever les yeux quand elle l’entend se garer. C’est lui qui devra venir à elle.

Elle fume en tremblant.

Il a posé son véhicule à quelques mètres et l’aperçoit, debout, seule sur le parking de cet hôtel dans lequel il a réservé une suite douillette pour accueillir leurs premiers ébats. Elle fume, et il arrive à percevoir la nervosité avec laquelle elle tire sur sa clope. Elle regarde sa montre…Oui, bien sûr, l’heure du rendez-vous est dépassée, mais seulement de quelques minutes…D’un regard, il jauge sa tenue…et se demande ce qu’elle cache…dessous.

S’il la laisse poireauter encore deux minutes irait-elle jusqu’à remonter dans sa voiture et s’enfuir ? Il ne veut pas prendre ce risque. Après tout, il a très envie….Ne pas trop jouer avec ses nerfs…

Il descend et claque v i o l emment la portière. Elle tourne la tête. Bien sûr elle l’avait vu arriver… Il s’approche lentement et lui saisit le poignet qui vient de jeter le mégot au loin, posant légèrement ses lèvre dessus.

« -Bonsoir, désolé, je suis un peu en retard, mais je suis content que tu m’aies attendu…Tu viens avec moi ? »

Subjuguée par la voix douce mais ferme, elle le suit …De toute façon, elle a accepté…il est sûr de son fait…

Il a lâché sa main et ils avancent vers la réception.

Les formalités sont rapides. Elle l’attend assise sur un fauteuil, osant à peine lever les yeux vers celui qui va….qui va…

Il s’approche d’elle la clé électronique à la main et l’entraîne vers l’ascenseur….Il espère, et en est persuadé, que son cœur bat la chamade….

Elle l’a vu. Sans regarder. La portière a claqué. Un sursaut soudain.

Et puis, il est là, sa voix chaude et douce. Son angoisse retombe un instant, juste le temps de sentir sa main qui serre son poignet fermement, ce “tu viens avec moi ?” auquel elle est incapable de dire non.

Voilà, l’histoire commence, il est trop tard. Assise à peine du bout des fesses sur ce fauteuil dans cet endroit de nulle part, elle se sent autre, elle entre dans un monde inconnu, elle le voit s’approcher, la clé, debout, l’ascenseur, le couloir désert, la porte.

La porte qui se referme. Son regard qui se pose sur elle, déjà les yeux baissées. Elle regarde, pourrait-elle ressortir ?

Mais sa main à lui enserre son poignet et la tient et la mène.

Elle a baissé les yeux pendant qu’il parlait au personnel de l’accueil, et n’a pas suivi ce court dialogue.

« Ce que j’avais fait envoyer ici est bien arrivé?

-Oui, Monsieur, le colis est dans la chambre

  • Et, le champagne frais aussi sur la petite table basse du salon?

  • Bien sûr Monsieur, nous connaissons vos habitudes…. »

Elle est devant lui, tremblante. Malgré ses vêtements, elle se sent nue quand elle ose lever son regard vers ses yeux. Il dépose doucement un baiser sur son front et dégage lentement son blouson de cuir de ses épaules, le faisant glisser au sol. Elle se recule de quelques centimètres, toujours tremblante et déjà le feu au ventre, pour tenter de le ramasser, mais d’une main ferme, il arrête son bras.

« Non, laisse le là, il sera bien temps …plus tard..; viens par ici…suis-moi…. »

Il l’entraîne vers le petit salon.

Un bouteille de champagne n’attend que leur arrivée pour être débouchée, avec deux flûtes qui ne veulent être que remplies, avant que leur contenu ne soit dégluti.

Calmement, tenant toujours son bras, il l’entraîne vers un fauteuil sur lequel elle pose ses fesses….Ses fesses…ces fesses….dont il a tellement envie de…Mais il faut être calme et attendre…être posé…et l’amener jusque là…

Il débouche calmement la bouteille et verse le liquide dans les flûtes…lui en tend une et trinque….

« A cette soirée…. »..

Son blouson, là, tombé à terre, son sac lâché, déjà un abandon.. Elle le suit vers le canapé.

Il a tant évoqué ce canapé dans leurs échanges, elle revoit les images, ce qu’il inventait pour la faire frémir. Elle regarde l’accoudoir, elle sait.

Il lui tend une coupe de champagne, au premier verre elle aura les jambes en coton et l’abandon viendra.

Elle ignore le scénario prévu. Elle s’en moque. Elle est là, elle perçoit son désir à lui, elle a presque envie de le provoquer pour que l’histoire commence enfin ! Se lever ? Lui tendre ses fesses ? Renverser sur son pantalon si clean un peu de champagne ? Allumer une cigarette interdite ?

Ils trinquent et avalent les premières gorgées de liquide bulleux, les yeux dans les yeux…Il y voit…juste ce qu’il a envie d’y trouver….déjà en rêve..déjà en acceptation…il suit son regard vers l’accoudoir du canapé…il sait déjà qu’elle va être à lui prochainement…mais va-t-il lui faire ce plaisir de lui faire savoir qu’il a compris? Certainement pas….Ce serait trop facile, et c’est lui, le Maître du jeu…

“Finis ton verre ma grande, et parlons un peu….”.

Il laisse s’installer le silence…le trouble dans ses yeux qui se baissent…Elle se recroqueville au fond de son fauteuil…

Enfin….Il lui demande…s’étant levé, se plantant devant elle et tenant son menton entre ses doigts

“Lève les yeux et regarde moi…oui, comme ça…regarde moi…pourquoi es-tu ici ?….Réponds ! ….”

Alors, décidée et audacieuse, elle plante un regard rieur dans le sien, cherchant sans doute à bien lui rappeler qu’ils étaient là tous deux pour jouer le temps d’une nuit.

Elle répond en souriant : “Pour faire connaissance enfin ! Pour se détendre et s’amuser un peu ! Non ? ” Elle voit son visage changer d’expression. A l’instant même, elle regrette ses paroles lancées sur un ton de légère plaisanterie effrontée.

Il fronce légèrement les sourcils, mais suffisamment pour faire comprendre à sa future pénitente qu’il n’apprécie guère sa réponse. Et reprend. Mais cette fois, même si la voix est toujours basse, le ton n’est plus tout à fait le même.

“Tu as envie de t’amuser ? Tu veux qu’on joue ? A quoi ? La belote ? Non, plutôt la bataille….”

Il finit son champagne d’un trait, tenant toujours son menton entre ses doigts. Il est debout face à elle, assise, presque recroquevillée dans le canapé.

Son regard balaie lentement ce corps qu’il va bientôt punir, depuis les boots un peu ridicules, les jambes fines et le bas des cuisses dévoilé par la jupe courte, se posant un peu plus longuement sur le petit renflement des seins sous le pull (sont-ils nus? Il en est persuadé…) puis replonge dans ses yeux, inquisiteur.

“Alors, n’était-il pas question d’une autre sorte de jeu quand nous avons parlé? Oui, je sais c’est beaucoup plus facile caché derrière un écran…Je te repose la question, et cette fois attention à ta réponse…Pourquoi es-tu-là ?”

Elle réalise qu’il ne plaisante plus. Il faut répondre. C’était si facile d’écrire sur u clavier. Elle sait les paroles qu’il attend.

Elle veut parler, elle hésite, se mord les lèvres, porte sa main à sa bouche, mord ses doigts, muette de honte.

Elle sent sa main sur son poignet, elle perçoit son impatience.

“Vous devez me punir” dit-elle à voix basse.

– Voilà qui est mieux…Tu deviens raisonnable. »

Il la toise de nouveau, se délectant de ses joues empourprées. Il décide de profiter encore de son trouble, de sa honte…Il veut que le désir et la peur se mêlent dans son ventre. Il s’empare de sa flûte, et se dirige vers la table basse, versant de nouveau dans les deux verres, puis revient vers elle.

« Tiens,bois encore un peu, ça va te donner du courage, et tu vas en avoir besoin…. ».

Machinalement, elle attr a p e le verre qu’il lui tend et avale deux gorgées, laissant les mots qu’il profère de sa voix toujours aussi calme s’infiltrer au plus profond d’elle. Elle jette un regard furtif vers la porte, mais….Non, elle ne le sait que trop bien, ce qui va se produire est inéluctable maintenant. Elle a envie qu’il commence tout de suite, mais avec douceur…Elle espère un geste, une caresse, une invite, mais….

« Donc, je dois te punir…Veux tu bien me rappeler la ou les raisons ? »

Oh non ! Pas cela ! Elle n’est plus une gamine quand même !

Elle ne sait même plus ! Lui a-t-elle raconté l’histoire de la culotte volée dans ce magasin ? Le feu rouge, oui, mais c’était sa faute à lui !

Elle sait que si elle oublie des choses, il risque de se fâcher immédiatement. Et puis faute avouée ….

Elle se risque encore une fois à lui sourire pour voir un peu d’amusement dans ses yeux.

” J’ai brûlé un feu rouge en regardant un de vos messages sur mon téléphone. Donc là … c’est votre faute !

J’ai volé une culotte pour le plaisir de me faire un peu peur en passant devant le vigile du magasin, mais bon ! je ne me suis pas fait prendre .. Ce n’est pas très grave, c’est idiot, je l’admets.”

Il écoute gravement ce petit récit de fautes vénielles, puis laisse s’installer le silence. Lentement, sans la quitter des yeux, il pose son blouson de cuir sur le canapé à côté d’elle, et, le plus calmement possible, roule les manches de sa chemise sur ses avant-bras. Elle baisse la tête, connaissant la signification de ce geste, et tire nerveusement sur le bas de sa jupe noire qu’elle trouve d’un seul coup bien trop courte.

La voix est toujours basse, mais l’ordre est très ferme…même sévère.

« Tssssss…..Veux tu laisser cette jupe….Ou plutôt non, remonte la sur tes cuisses….Obéis….et dis moi, je suppose que cette petite culotte que tu as volée, tu la portes maintenant ? ».

Elle est cramoisie de honte….Quelle idiote, pourquoi lui avoir parlé de ça…. ! Elle remonte lentement le tissu noir de sa jupe jusqu’à mi cuisse.

« Plus haut….Alors cette petite culotte ? ».

Les manches bien relevées, il avance une main et la pose délicatement sur un genou , glissant doucement un bout de doigt sur la peau douce à la limite du bas noir. Elle respire à peine. Ce geste, ces manches roulées sur ses bras, comme s’il s’apprêtait à un exercice manuel long et qu’il s’appliquait à se sentir le plus à l’aise possible. Elle est pétrifiée de peur malgré sa main douce qui effleure sa peau.

Se pourrait-il qu’il abandonne cette punition et qu’il choisisse de continuer les caresses, là plus haut entre ses cuisses déjà moites ? Elle les écarte légèrement pour lui indiquer son émoi, prête à lui montrer le tissu de cette culotte, là, déjà humide. Elle sait qu’il a envie d’elle. Elle desserre les cuisses un peu plus dans un léger geste de provocation.

Il a perçu le léger mouvement des cuisses qui s’écartent, et aussitôt, il crispe sa main sur le genou, stoppant l’ouverture. Sa main qui était si douce il y a une seconde se fait dure.

« Arrête ça immédiatement….Tu crois pouvoir m’amadouer et échapper à ton châtiment ? ».

Son regard est de glace, et un long frisson monte des reins de la jeune femme qui reste pétrifiée.

Encore une erreur tactique….Elle le sait, elle est assise devant lui qui la domine déjà de sa stature et sa position. Elle est là pour recevoir une correction…Elle l’a acceptée…Elle doit aller au bout et endurer….

En signe de soumission, elle baisse les yeux, fixant la main qui immobilise son genou, et soupire.

« Non, Monsieur, faites ce que vous devez faire…je vais être obéissante, mais….

– Pas de mais….Tes cuisses je les écarterai quand j’en aurai envie….et ce n’est pas le moment… »

Elle lève lentement son regard qui s’attarde une seconde sur la boursouflure soulevant sa braguette….Un petit espoir renaît….Oui, elle va être châtiée, mais….Elle se sent fière de lui procurer cet effet.

Sa détente est de courte durée. Il a lâché son genou et se recule de deux pas.

« Lève toi, et avance….Les mains sur la tête…viens jusqu’à moi…. ! »

Elle obtempère….la voix est ferme, dominante. Elle est presque contre lui, les yeux baissés, les mains à plat sur son crâne, en position de soumission. Elle se sent Kajira….elle en rêve depuis si longtemps !

Il avance un bras et l’entoure sur sa taille, la collant à son bassin. Cette fois, elle perçoit au travers de sa jupe le sexe tendu de l’homme qui déforme son pantalon.

Il baisse la tête et lui chuchote dans le creux de la nuque :

« Maintenant, je vais te punir….Tu vas être sanctionnée pour tes fautes, et aussi, surtout pour mon plaisir….après, peut être….du plaisir, nous verrons…..mais….je te rappelle….nous en avons parlé, tu voulais….tu vas avoir….mais….je n’ai pas fermé la porte….il est encore temps de t’échapper….si c’est ton désir…. ».

Le souffle chaud de l’homme contre sa nuque majore la liquéfaction de son entrecuisse. Elle se sent trempée. Et ces mots….un gentleman….mais elle se doute….il saura aussi bien manier le chaud que le froid….

Lentement elle lève son regard vers lui et murmure :

« Je reste….punissez moi selon votre désir, Monsieur….Vous êtes mon Maître pour ce soir….mais avant, embrassez moi…. ».

A cet instant, le regard dur de l’homme a fait place à des yeux remplis de douceur….Il hésite à commenter ces mots…. Pour ce soir….Mais comment refuser ces lèvres qui se tendent vers les siennes…Une fraction de seconde, il pense aux autres lèvres, celles qu’il léchera probablement goulûment tout à l’heure, s’enivrant de leurs liqueurs aux senteurs marines et poivrées.

Sa langue f o r c e sans difficulté les lèvres entrouvertes, et il sent le ventre de cette femme soumise onduler contre le sien, et son abandon à ce baiser….Elle est presque toute molle contre son bras qui la retient. Leurs langues se mêlent quelques secondes….c’est délicieux….

Il se redresse, abandonnant cette bouche bouillante….

Il a repris un ton bien plus ferme…son regard est dur….il la repousse d’une petite bourrade.

« Ça suffit maintenant….Baisse tes bras, et va te poser sur l’accoudoir du canapé….c’est l’heure de ta punition…. »

Ce premier baiser si brûlant, elle le sent encore sur ses lèvres.

Mais il a articulé la phrase attendue. “C’est l’heure..”

Elle se dirige vers le canapé sans plus la moindre f o r c e pour résister, une seule et fulgurante pensée l’envahit, elle se sent esclave, prête à prendre la posture. Elle l’a voulu.

Debout contre l’accoudoir, elle attend.

Elle ne l’a jamais fait, elle ignore ce qu’il veut d’elle, cette position demandée. Doit-elle se courber ? Doit-elle relever sa jupe ? Va-t-il la contraindre, la basculer, la renverser lui même ? Va-t-il l’obliger à s’offrir volontairement, à dénuder ses fesses en signe d’acceptation et d’abandon ? Elle a presque honte de cette culotte volée et humide qu’il va regarder. Elle lui tourne le dos dans cette attente, elle ne sait plus dans ce silence s’il est tout proche d’elle ou s’il s’est éloigné.

Elle n’ose tourner la tête pour chercher celui qui se prépare à la punir. Son corps tout entier se fige dans la peur et l’émotion de la première fois. Le temps arrêté encore quelques secondes.

Ces secondes lui semblent des heures. Elle entend quelques bruissements. Elle tourne doucement son visage et le suis des yeux. Il a posé ses mocassins et se déplace en chaussettes, sans bruit. Il va vers la salle de bain et en revient quelques secondes plus tard un carton dans les bras. Il jette juste un regard vers elle, et aboie :

« Tourne ta tête, ne me regarde pas, pose tes mains à plat sur le canapé et penche toi en avant….et ne me regarde plus sinon…. »

Sinon…ce mot …sinon quoi ? De toute façon il va la punir, puisqu’elle est là pour ça…sinon quoi ?

Elle obéit, pliant son corps se courbant sur le canapé. De l’endroit où elle est, elle peut tout de même ouvrir les yeux et l’observer.

Sur la table basse, il a déposé et ouvert un petit carton….elle le voit …sortir un jeu de cordes, un martinet, un truc en cuir qu’elle n’arrive pas à identifier, quelque chose qui pourrait ressembler à un bâillon boule, un long foulard noir…

Son corps plié en deux sur l’accoudoir du canapé est littéralement en transe. Elle ne peut analyser les différentes sensations…la chaleur qui envahit son sexe, encore moulé dans cette petite culotte volée, la moiteur qui inonde sa colonne vertébrale…Oui, enfin elle va accéder à cette punition….elle creuse ses reins, et baisse sa tête l’enfouissant dans le blouson de cuir qu’il a déposé sur le canapé…elle renifle l’odeur de son parfum, et celui de son corps d’homme…

Elle ferme les yeux et ouvre ses oreilles et ses sens au maximum. Elle ressent….il est venu…il est là…il est à l’arrière de son corps encore vêtu, mais pour combien de minutes encore ?

Elle affine sa position de soumise, affalée contre l’accoudoir délicat du canapé….Elle pense….Il va voir ma petite culotte volée, mais totalement trempée….trempée….il va me donner une bonne trempe….j’ai honte…mais…qu’il le fasse..enfin….j’ai envie….

Elle est cambrée, pliée en deux sur l’accoudoir, attendant son bon vouloir…qu’il la fesse enfin….

Elle ne sait quoi faire de ses bras, mais enfin, elle entend ses mots.

« Baisse tes bras en arrière et remonte ta jupe…. ».

Enfin, après ce long moment de silence pendant lequel elle a autant espéré qu’appréhendé…enfin un ordre, clair, net, précis…auquel elle obéit.

Lentement elle allonge ses bras en arrière et relève doucement sa petite jupe noire…

« Plus haut….encore…oui….jusqu’au bas de tes reins, que je vois cette petite culotte… »

Elle exécute ce qu’il lui demande, dévoilant petit à petit ses cuisses, puis cette petite culotte blanche. Pour y arriver, remonter jusqu’au creux de ses reins, elle se dandine un peu ,écartant comme elle le peut ses cuisses…Elle pense à sa culotte….volée…jamais elle n’aurait dû avouer que….mais trop tard….

« Alors, voilà la petite culotte que cette voleuse a piqué….mais dites moi Mademoiselle….si j’en crois mes yeux et surtout si je pose mon doigt là…..oui, juste là…elle me semble totalement trempée cette culotte…. ! ».

Sidérée par le doigt qui vient d’appuyer fermement entre ses grandes lèvres encore masquées par la culotte, et par la question…. la constatation de leur humidité, elle referme brutalement ses cuisses….Le doigt se retire prestement, mais une première claque s’abat sur sa fesse droite, encore cachée par la fine dentelle de la culotte !

Elle tressaute…enfin….mais….ouille….Les secondes s’écoulent. Pour la première fois il l’a fessée…et il laisse le temps à toutes les sensations et impressions de s’infiltrer en elle.

Ce n’est qu’un minime début de commencement…mais elle apprécie…elle aime..cette chaleur qui se diffuse…elle attend…la suivante mais….

« Alors, donc, comment vas-tu expliquer au cerbère du magasin où tu as volé ça que tu lui rends cette culotte totalement trempée….totalement trempée parce que tu mouilles…comme n’importe quelle dévergondée… ! ».

Elle n’a pas le temps de répondre car une seconde claque, bien plus forte cette fois cingle la même fesse….Elle se tend en arrière, affrontant la douleur et prête à répondre, mais elle n’en a pas le temps.

« Remets toi en position sale môme…les bras au dessus de la tête….et que je ne te reprenne plus à bouger…. ».

Une nouvelle claque s’ensuit, cette fois sur l’autre fesse….Elle obéit…Les secondes passent…elle reprend son souffle….

« Alors, que vas-tu lui dire à ce vigile…que j’imagine un beau grand black….Hum…moi je sais ce qu’il va faire..il va saisir ta culotte entre ses mains et la renifler….et te demander de….

-Nooonnnn…. ».

Elle a presque crié….Lentement, il remonte ses mains sur le bas de ses reins, refoulant petit à petit le pull vers le haut massant lentement ses lombaires….

« Chuttt….reste calme….tout va bien se passer….tu vas être obéissante….allonge tes bras en arrière et baisse cette maudite culotte…. ».

Est-ce ses deux claques ou bien ses mots, ses ordres qui la bouleversent déjà ? Elle a dû remonter sa jupe, elle a senti son doigt dans son sexe mouillé, elle meurt d’envie de se rebeller, de refuser d’être si bien offerte à sa volonté, elle a presque crié une injure, elle pensait à une belle fessée administrée là, en une fois, mais il s’arrête et lui ordonne gentiment, de descendre elle même sa culotte.

“Jamais ! Non !” Elle ne peut se résigner à ce geste humiliant que personne ne lui a jamais demandé.

Elle est incapable d’obéir.

Il réfléchit quelques instants….Ça y est, il sait…

« Ainsi tu ne veux pas baisser ta culotte….tu en es sûre ? »

Elle a déjà répondu non…elle confirme en secouant la tête….

« OK….je vais m’en occuper moi même, mais surtout tu ne bouges sous aucun prétexte…Et tu fermes les yeux….»

La voix est ferme, dure, déterminée….Elle a fait son choix…elle attend, et obéit…

Les yeux clos, elle sent juste quelques ondes …ses déplacements…quelques bruissements….il est reparti vers la table basse et farfouille parmi les objets qu’il a déposés.

Déjà elle le pressent derrière lui…elle n’a pas bougé, mais…elle sent bien que des cuisses nues se plaquent contre les siennes….Ainsi il s’est dévêtu…Dans la position qu’elle n’a pas quittée, elle est en attente….

Elle espère….Il s’est déshabillé….je suis sûre qu’il bande pour moi…ça y est la punition est finie…il va…il va…

Sa rêverie s’estompe immédiatement.

« Donc, tu ne veux pas baisser ta culotte….alors je vais le faire moi même…. »

En fait elle n’attend que ça….

« Allonge tes bras dans ton dos….Obéis…. ! »

Pour la première fois, sa voix a été forte…et sans appel…

Elle lui tend ses mains dans le dos….un petit crissement….il a juste défait sa cravate et le tissu de soie enserre les poignets. Ses doigts gigotent sous la tension imprévue, mais une petite claque la rappelle à l’ordre….

Elle se sent soumise….encore plus, mais il lui demande de soulever sa tête…Sans qu’il l’ait prévenue, un tissu obture ses yeux…Il tend le foulard et fait un nœud derrière sa nuque….

II l’observe quelques instants, se demandant encore comment il allait…Mais il sait.

Elle est alanguie , toujours affalée en travers de l’accoudoir du canapé…Ses mains sont jointes au creux de ses reins, enserrées dans sa cravate, il a occulté son regard….la réelle punition va débuter .

Il a placé au sol ce dont il allait avoir besoin.

Ses deux mains se plaquent fortement sur les fesses de sa future pénitente….dans quelques instants elle méritera réellement ce nom. Il les masse vigoureusement toujours par dessus le fin tissu de la culotte.

« Alors, comme ça, tu ne veux pas baisser ta culotte ? Dommage…oui…j’ai attaché tes mains….tant pis pour toi….tu as choisi la mauvaise réponse… »

Elle tente de s’ébrouer quelque peu mais ne peut l’empêcher. Deux mains fermes se plantent sur le haut de sa culotte, et d’un mouvement sec, la déchirent…Il prend un malin plaisir à en faire lentement glisser les lambeaux le long des lèvres de son sexe….Elle s’est cambrée creusant ses reins sous cette attaque imprévue…Enfin, son cul nu est offert à ses yeux….Il la repousse calmement sur le canapé, tout en tâtant le tissu humide qu’il vient de déchirer…Il tend un bras, attrapant au sol un petit bout de corde.

« -Tu vas ouvrir la bouche et accepter ça….cette culotte…que tu as volée….que je viens de déchirer ».

Il a tiré sa tête en arrière….Elle ne réfléchit même pas…La tension est trop forte….la poigne qui tire ses cheveux, celle qui taraude son ventre…elle se sait à moitié nue, les bras entravés, offerte…soumise… Il enfourne le tissu trempé entre ses lèvres et resserre l’étreinte par la corde qu’il a récupérée dans son colis et déposée au sol quelques instants plus tôt….

Enfin, elle est presque nue, entravée, bâillonnée, les yeux bandés…telle qu’il l’a rêvée…

Son pantalon est au sol..il l’a quitté depuis quelques minutes. Son caleçon aussi mais…il passe quelques secondes à se faire plaisir, astiquant lentement sa verge tendue….avant de délivrer sa ceinture de cuir tressé des passants de son pantalon…

L’heure de la réelle punition a sonné…

« Alors, Mademoiselle, êtes-vous prête à subir votre châtiment ?? »

Bien sûr dans sa position et ses entraves, il ne perçoit que quelques grognements….

Acceptation ? Dénégation ? A cet instant, il n’en a cure….

Elle est envahie d’une angoisse terrible. Ce n’est pas la correction annoncée, ni ses fesses ainsi exposées, c’est l’horrible sensation d’étouffer avec ce bâillon, de perdre tous ses repères avec ce bandeau, entravée et être réduite à ne plus pouvoir exprimer le moindre non, le moindre stop si cela tourne mal. Elle perçoit la folie de cette situation où elle s’est dirigée volontairement pour vivre des émotions nouvelles et fortes.

Le connaît-elle assez ? Et s’il devenait le temps d’une heure, fou, sadique ne sachant plus lui-même se contrôler dans ses désirs ? Comment pouvoir l’arrêter ?

Elle tente de respirer calmement, ne pas gémir, ne plus remuer d’un centimètre, ne pas l’exaspérer, ne pas provoquer sa fureur.

Malgré son silence et son immobilité, l’homme perçoit son trouble grandissant. Une fine sueur fait briller son épiderme dénudé. S’il veut profiter pleinement de la punition à venir, puis des joies du sexe, il faut qu’il la calme un peu.

Il repose sa ceinture de cuir au sol….ce sera pour tout à l’heure…et puis il veut la voir nue, ou presque. Ses mains se font douces, elles sont chaudes lorsqu’elles glissent sur le côté du haut des cuisses pour remonter vers la jupe retroussée sur ses reins.

Il pose sa bite brûlante sur la longueur du sillon fessier, avec quelques petits mouvements de bassin. Elle se cambre sous cette caresse inattendue, alors qu’elle tremblait à l’idée d’une fouettée imminente.

Lentement il fait glisser la petite jupe noire le long des cuisses, puis des jambes. Elle accepte, soulevant un pied après l’autre pour lui faire rejoindre le sol.

Il reprend la même position, sexe en avant, et mains sur les hanches, faisant doucement glisser le pull sur ses épaules, passant sous les bras entravés par sa cravate . Ses mains se faufilent et attr a p e nt ses deux petits seins. Ils sont bouillants, et leur pointe est ferme sous ses doigts.

Pendant tout ce temps, il murmure des compliments sur ce corps qu’il dévoile progressivement, sur la douceur de sa peau, sur ce parfum qu’elle dégage .

Ses derniers mots reviennent vers le jeu :

« Tu es vraiment très belle….ton corps est superbe, et doux….ça va être un plaisir de te punir maintenant….parce que, la tendresse et la douceur, ça n’a qu’un temps….il faut que tu expies tes fautes, tu le sais bien….j’en suis désolé ma pauvre, mais, moi je vais aimer ça….tout ce que je vais te faire subir….. ».

Et sans lui laisser le temps de réfléchir, il claque v i o l emment ses deux fesses de ses deux mains à plat, inondant son cul d’une douloureuse chaleur, y déposant la marque rougeâtre de ses doigts. Surprise, elle se cambre brusquement et sa culotte en bâillon étouffe partiellement son cri. Il plaque ses cuisses contre les siennes pour l’immobiliser.

« Allons, chérie, du calme….là…tout doux….je vais te fesser plus gentiment maintenant ….la ceinture, le martinet et peut être la cravache viendront ensuite…. ».

Elle ne sait plus que penser, perdue dans les méandres de son comportement, cette alternance de douceur et de v i o l ence….alors que faire ? Peut être juste se laisser aller au plaisir de cette fessée qui redémarre, sur un mode calme et bien plus sensuel.

A cet instant, sa frayeur disparaît. “Tout doux” a-t-il chuchoté. Ses mains sur son corps la caressant, la découvrant comme avec tendresse. Sa voix de nouveau emplie de douceur et de désirs. Son sexe bandé sur ses fesses tendues. Elle lui en fait offrande. Elle lui tend pour ces claques douloureuses et cuisantes dont la soudaineté et la f o r c e embrasent son ventre, son esprit et son sexe ruisselant. Elle s’en remet à ses mains, à sa volonté. Tout entière, elle dit oui. Ses mains à lui enserrant ses hanches, perçoivent cet abandon.

Ainsi, il ne s’est pas trompé….elle ne l’a pas trompé….Elle avait…elle a….vraiment envie de ça….alors….il va tenter de la pousser le plus loin possible….là où elle n’aurait jamais imaginer qu’elle puisse aller….dans ce fantasme….qu’elle en jouisse….qu’il l’oblige à en jouir….qu’elle perde pied…qu’elle navigue dans des eaux si troubles qu’elle en oublie ces liens qu’elle déteste, ce bandeau sur les yeux, cette culotte qui la bâillonne….qu’elle ne soit plus que sensation, perversion, acceptation, refus, qu’elle soit à lui soumise, qu’elle souffre et jouisse de cette souffrance….

Ses mains voltigent sur ses fesses, qui rougissent petit à petit. Elle se cambre parfois, creusant ses reins pour accepter la volée suivante. Elle le ressent « professionnel » dans cet exercice…Laissant passer parfois quelques secondes, le temps que la diffusion chaleureuse sur son cul inonde encore un peu plus ses désirs, sans parler de son sexe qui dégouline littéralement. Parfois, infligeant des claques répétées et fermes, faisant bouillir son cul…Oui….elle adore cette fessée qu’elle sait, qu’elle ne sait pas..qu’elle ne sait plus …avoir méritée ou pas….mais dont elle avait tellement envie….

Par instant, leurs deux sexes se frôlent, au gré de son bon vouloir à lui…elle sent cette bite tendue qui se présente à l’orifice de son puits d’amour…qui ne pénètre que de quelques millimètres et se retire….mais, bon s a n g , qu’il s’enfonce….oui…j’en ai envie…c’est toujours dans ces instants où elle se sent ouverte…soumise….qu’il la pénètre…enfin….mais non…ce sexe bouillant et rude s’est déjà enfui…c’est toujours à cet instant qu’il reprend sa punition, claquant fortement ses fesses….Elles sont brûlantes et rouges à souhait…Il adore frotter sa bite le long du sillon qui sépare son cul en deux jolies pommes…et quelques secondes, se présenter à la porte de son vagin trempé…Oui il a envie de la posséder, d’enfouir sa verge dans cet antre humide….mais il est encore trop tôt. Ce cul mérite d’être sanctionné bien plus.

Il sent contre ses cuisses plaquées contre les siennes la sueur d’amour qui les inonde, cette fine sueur de désir qu’ont les femmes quand la jouissance approche…. Elle est proche de la jouissance, trop proche…., il en est sûr…Bien trop tôt…maintenant, il faut redescendre quelque peu….elle ne doit pas jouir aussi facilement….Lui peut se retenir….La punition telle qu’il a imaginée n’est pas finie.

Il se penche, appuyant ses cuisses, son bassin et son ventre contre cette peau perlée de sueur, l’écrasant de tout son poids.

« Hum…tu crois que ce serait si facile ? Si doux ? Mais non….maintenant je vais te fouetter….oui…te fouetter…et après je vais te….hum…tu te souviens de cette image que tu m’as envoyée ?….tu veux que je te dise ?….un gode….enfoncé….profondément….dans ton cul…. ».

Tout ces mots avaient été prononcés doucement, calmement…la voix était de plus en plus basse à mesure qu’il les proférait, douce, mielleuse, amoureuse, s’approchant au plus près de son oreille….. Il se relève, et cette fois, réellement, pour s’en servir, attr a p e sa lourde ceinture de cuir tressé au creux de sa main….Il la fait claquer plusieurs fois au sol…la moquette atténue l’intensité du coup…surtout le son qu’il produit….dans quelques instants, c’est sa peau qui va en ressentir les effets…

Jamais elle n’a reçu une telle fessée, à la fois punitive et sensuelle. Elle n’est plus qu’un cul brûlant et offert, entre douleur et jouissance, elle aimerait tant mettre sa main entre ses cuisses et jouir ! Elle a senti son sexe prêt à la pénétrer, ouiiii .. Elle enrage de ne pouvoir lui crier « Baise-moi ! Vas-y ! Please là et là !

Non ! Monsieur en a décidé autrement ! Elle a envie de le mordre de l’injurier ! Elle se cambre encore pour le tenter, l’attirer vers ses fesses ouvertes et ruisselantes.

Il chuchote doucement à son oreille. Elle entend ce mot redouté “fouetter”.

Il s’est retiré, elle entend le claquement dans l’air et sur le sol, il semble réviser son geste et son instrument.

Non, non, si elle le pouvait, à genoux elle l’implorerait.. elle n’a jamais été fouettée !

Paniquée, elle tente de libérer ses poignets liés, de ruer, de gigoter dans tous les sens. Des larmes de colère coulent sur son visage rougi par l’émotion. Elle ferait tout pour échapper à ce fouet de sauvage.

Elle l’entend s’éloigner, le vibreur d’un téléphone s’arrête, il parle discrètement.

Vite, elle n’en peut plus, elle tente avec insistance de f o r c e r ce nœud, de glisser ses poignets fins, le pouce, une main, oui !!! Doucement, elle se libère et défait cet immonde bâillon puis tire le foulard qui lui bandait les yeux. Elle l’aperçoit à quelques mètres, debout, de dos près de la fenêtre.

Elle n’ose pas se lever et hurler, elle se recroqueville sur le canapé, en position de protection, paralysée de crainte mais espérant sa clémence. Elle a tiré son pull jusqu’à ses fesses meurtries et douloureuses. Elle est là tremblante et attend fragile et apeurée. Non, il ne pourra pas lui faire de mal. Il va comprendre.

Il se retourne lentement et l’aperçoit. Il sent la colère monter en lui, mais il va réagir calmement. Il peut être doux et câlin, lorsqu’il le faut, mais il ne supporte pas l’idée qu’on lui désobéisse. Il avance lentement, pose son téléphone et sa ceinture sur la table basse, s’empare de la bouteille de champagne et boit plusieurs gorgées au goulot.

Elle lève imperceptiblement la tête et le regarde du coin de l’œil. Elle a du mal à détacher son regard de cette verge tendue à l’horizontale devant cet homme nu. Elle a envie de se lever, de se précipiter vers lui, vers ça, vers cette queue, de l’enfouir dans sa bouche, de l’entourer de ses lèvres, peut être même de lui offrir son anus tout de suite, qu’il la pénètre, n’importe où, même sans préparation….Tout, mais pas la fouettée….Elle a envie d’un sexe….de ce sexe….

Ses pensées sont rapides, mais elle n’ose pas bouger…Elle sait qu’elle n’aurait pas dû…Elle n’aurait pas dû céder à la panique. Le calme qu’elle dénote chez lui….ce n’est pas de bon augure….Et elle a raison.

Sa voix est froide, presque glaçante, dans sa douceur, dans cette situation :

« Qui t’a permis de te détacher ?

-…..

-Ça me déplaît fortement….Tant pis pour toi…j’aurais pu être gentil….tu vas payer pour ça… ! »

Tout en parlant, il avance vers elle et fait le tour du canapé.

« Lève toi…c’est un ordre, et enlève ce pull….Je veux te voir toute nue maintenant. »

Elle s’ébroue, transie de peur, mais s’exécute. Assise sur le bord du canapé, elle lui tend son dernier vêtement, tentant de protéger ses seins de sa vue avec son autre bras replié.

En faisant le tour du siège, il a attrapé sa petite jupe noire….Il saisit le pull qu’elle lui tend, puis s’éloigne de quelques pas, jetant ces vêtements sur le lit.

« -Tu as deux solutions….Soit tu te lèves, et tu t’enfuis…la porte est ouverte…Mais tu pars à poil….Je ne te donne pas beaucoup d’espoir en traversant la forêt toute nue dans ta voiture….Soit tu te lèves et tu viens te mettre à genoux devant moi…..Choisis, mais vite, ma patience à des limites… ».

Debout devant la table basse, les jambes un peu écartées, il a saisit la cravache qu’il a sortie du colis beaucoup plus tôt. De son autre main, il branle lentement sa bite, l’affermissant encore plus.

Elle est nue honteuse et privée de ses vêtements. Même s’il n’a pas élevé la voix, son visage exprime sa colère froide et déterminée. Elle sait qu’elle ne pourra pas négocier, elle sait qu’il l’attend, à genoux, repentante devant lui. En une fraction de seconde, elle voit son sexe si tentant et la cravache qu’il a saisie. En une fraction de seconde, elle rêve de lui arracher des mains et de flageller ses cuisses !

Elle entend ce “Viens ici immédiatement puisque tu as décidé de rester !”

Alors, les bras croisés devant ses seins, elle se dirige lentement vers ce maître intraitable à qui sans doute, elle a dit oui mentalement depuis des semaines. Et là, devant lui, pour lui, elle laisse tomber ses bras, elle lui exhibe ses seins tendus, elle ose poser son regard sur sa bite magnifique et raide, elle descend doucement à genoux, cambre son dos, ses fesses rouges et échauffées. Elle frôle de ses lèvres, ce sexe qui semble n’attendre que sa bouche.

Ainsi, il a réussi à la faire obéir, à obtenir ce qu’il voulait. Le contact des lèvres si douces contre l’extrémité de son sexe….Mais il n’oublie pas….elle doit encore être sanctionnée. Lentement il fait reculer son visage de quelques centimètres, le repoussant du bout de la cravache.

« Mets tes mains dans le dos, à plat sur tes fesses, et tiens toi droite ! ».

Elle accède à sa demande, sentant la chaleur persistante de son cul contre la paume de ses mains. Doucement, la languette de cuir qui termine la cravache descend le long de son cou. Elle frémit à ce contact et ferme les yeux….Il s’approche maintenant de ses seins et caresse un mamelon, tournant autour avec son instrument.

La peur envahit de nouveau son cerveau….Non, il ne va pas cravacher ses seins….ils sont trop sensibles, mais elle a retenu la leçon précédente. Résister ne le fera pas plier, bien au contraire. Alors, elle tend ses muscles, essayant au maximum de tenir la position indiquée….ses yeux se plissent et ses lèvres se pincent, en attente du premier coup qui va strier son sein gauche.

Mais il ne vient pas…L’envie de frapper cette belle poitrine pour la punir est certaine, mais il a réfléchi depuis quelques minutes. Il doit tout d’abord la faire avancer, et lui faire accéder au plaisir de la douleur, progressivement. Pour une première fois, ce traitement serait excessif….Il faudra qu’ils se revoient, une ou deux ou trois autres fois, et petit à petit, s’il sait manier les choses, c’est elle qui demandera plus….Alors, après avoir longuement caressé les mamelons tendus et fiers, il descend la cravache contre son ventre.

« Écarte tes cuisses…encore…. ».

La languette de cuir flatte quelques secondes le pubis glabre, puis, la tige raide s’avance doucement, se frayant un chemin entre les lèvres glissantes de son sexe, marquant un appui contre le clitoris, avec de petits mouvements de va-et-vient.

Pour la première fois, elle doit bien admettre que cette caresse inattendue est délicieuse. Elle rouvre les yeux, lève son regard, cherchant le sien….

Elle ose dire quelques mots…

« Puis-je vous sucer maintenant ? »

Il ne répond pas mais avance son bassin pour lui permettre de se livrer à cette pipe dont il a vraiment besoin maintenant.

Le gland bouillant pénètre lentement entre ses lèvres. Elle ne demande pas l’autorisation…sa bouche est occupée….elle retire ses mains de son dos et les pose sur les fesses de l’homme, l’attirant plus profondément , et commence à le sucer calmement, faisant jouer sa langue.

Elle sent le manche de la cravache quitter l’endroit humide où il se trouvait, puis descendre tranquillement le long de sa colonne vertébrale.

Ça y est, maintenant elle est posée sur ses fesses. Elle se souvient avoir déjà vu ce genre de position en image….Elle continue sa lente et langoureuse succion, se concentrant pour ne pas blesser le pieu de chair au premier coup qu’elle va recevoir….Tout juste crispe t elle ses doigts sur le cul de celui qui va la frapper…. Lui a allongé son autre bras et ses doigts saisissent un mamelon qu’il trouve si raide en le pinçant progressivement.

Doucement, il frappe pour la première fois la fesse opposée à ce sein qu’il tient en main. Elle se cambre, enfonçant encore un peu plus cette bite entre ses lèvres….

Voilà, elle sait qu’arrivent l’instant les gestes l’émotion pour lesquels elle n’a plus de non, plus de rébellion.

Son esprit a basculé dans ce monde accepté mentalement depuis des semaines, ce moment où elle veut ce qu’il veut pour elle, elle ne ressent plus la peur. Elle n’est qu’un être de désir brûlant, elle a saisi ses fesses musclées, sa bouche le tient, son sein est pincé, et la cravache a frappé sa peau. Elle ne baisse plus les yeux ni sur lui, ni sur son acceptation à elle, ce oui qui ruisselle entre ses cuisses. Son cul s’offre un peu plus dans un léger creusement de reins.

Il frappe toujours aussi délicatement son cul avec l’extrémité de sa cravache, plusieurs fois, alternant sur les deux fesses, alors qu’elle le suce de plus en plus délicieusement. A chaque coup, elle se tend un peu, amplifiant sa caresse buccale et son emprise sur son cul…Il serait prêt à se laisser aller, à jouir dans sa bouche, à cracher son sperme au fond de sa gorge….Mais il n’est pas entièrement satisfait….non pas que sa technique de suçage ne soit parfaite…il est prêt à défaillir…mais, tout de même …elle a enfreint ses ordres….Alors….

Il jette sa cravache au sol, abandonne son sein et saisit son visage à deux mains, extrayant sa bite de ses lèvres….

Interdite, pensant qu’elle allait le faire jouir, elle lève ses yeux grand ouverts vers lui….

« Recule toi….mets toi à quatre pattes et avance vers la chambre…. ! »

Elle ne comprend pas tout de suite….Il se penche et récupère sa cravache….cette fois, la frappe est bien plus forte, striant son cul en travers….elle laisse échapper un cri….mais elle a compris….elle est à lui…jusqu’aux premières lueurs de l’aube….il reste du temps….elle assume….se retourne et se met à quatre pattes comme demandé, et avance vers la porte de la chambre, sous les coups de cravache qui pleuvent maintenant sur ses reins et son cul….

« Avance…plus vite…. ».

Enfin elle arrive au lieu de sa future punition….

« -Allonge toi sur le lit, à plat ventre….tu croyais que c’était fini, que c’en était fini de ton châtiment ? Il ne fait que commencer…. !!! »

Elle vient d’accepter sous les coups de cravache, d’être traitée comme une chienne ! C’est ce qu’il croit !

Non, Monsieur …Je ne le serai jamais, pense-t-elle et si je l’ai fait c’est pour vous présenter mon cul insolent, cette délicieuse petite fleur que je décide moi même de vous offrir ou pas! Et ce n’est pas à coups de fouet que vous la gagnerez !

Elle se sent pleine de ce pouvoir féminin de mener cet homme vers le lit, elle l’attire comme un aimant, elle a envie de lui, elle l’aura parce qu’elle en a décidé ainsi.

Depuis des semaines, elle perçoit son désir. Elle adore ses écrits fous et délirants. Elle a dit oui. Pas oui pour être maltraitée. Pas oui pour être f o r c é e. Oui, parce qu’elle le veut.

Oui pour qu’il honore son corps de toutes les caresses et brûlures qu’elle mérite.

Oui pour qu’il cède et soit là désormais quand elle le désire, à chaque appel, à chaque message, viens, rejoins -moi, je te donne une heure, ne sois pas en retard !

Il l’a cravachée avec vigueur. Ses fesses tendres sont striées de lignes rouges. Admire-t-il le dessin sur sa peau ?

Il se croit dompteur, mais c’est elle la lionne qui va le dévorer, le rendre fou à la hauteur de son désir à elle.

Il ne saura plus se passer d’elle. Il en rêvera, il ne saura plus jamais lui dire non ! Le sait-il déjà ? L’a-t-il pressenti ?

Alors, elle s’allonge sur ce lit, couchée là sur le ventre, la courbure de ses reins enflammés laissant deviner la femme qui attend et qui ruisselle du bonheur et du plaisir de cet instant.

Lui a toujours ce désir de la punir….mais il va abandonner les lanières et les coups….Ce qu’il voit de son cul et de ses reins pendant cette petite promenade lui suffisent….pour l’instant….

Lorsqu’elle est enfin allongée à plat ventre sur le lit, le cul zébré et bouillant, le visage caché au creux de ses bras repliés, il admire son travail….l’entrecroisement des lignes rouges se détachant de la teinte globale de ses fesses.

Son corps entièrement dénudé semble alangui, seulement animé par une respiration profonde, comme si elle reprenait des f o r c e s avant la fouettée qu’il a promise et qui n’est toujours pas vraiment arrivée. Mais il a un autre genre de punition dans la tête…Il va l’humilier, et la sodomiser directement. Ce qu’il ignore, car elle s’en est bien cachée pendant leurs discussions, c’est qu’elle….adore ça….qu’elle n’attend que ça !

« Écarte tes jambes et plie un peu tes genoux, montre moi ton cul correctement…. »

Elle obéit, lentement. Au centre des fesses cramoisies, il aperçoit les lèvres entrebâillées de son sexe luisant d’humidité, et juste au dessus, ce petit trou du cul qu’il va prendre un grand plaisir à f o r c e r, bientôt, très vite.

« Allonge ton bras, passe le entre tes cuisses, et va mouiller tes doigts dans ta chatte…voilà….bien….encore….va plus loin…. ! »

Comme à tous les ordres qu’il lui a donnés depuis un long moment, elle répond positivement et s’exécute. Elle plonge son index et son majeur au fond de son puits d’amour, frissonnant déjà sous cette caresse obligée, et creusant avec encore plus de plaisir ses reins lorsqu’il lui intime l’ordre de préparer son cul.

« Enfonce tes deux doigts dans ton cul maintenant, prépare-le à recevoir ma bite…. ! ».

C’est déjà une vague de plaisir qui inonde sa colonne vertébrale lorsqu’elle lui obéit, pas seulement physique, mais dans sa tête surtout….Elle a gagné son pari…. !

Elle pose son majeur bien lubrifié sur son anus, doucement, faisant quelques doux massages arrondis, avant de l’introduire progressivement, puis d’accueillir l’index, en écartant petit à petit ses deux doigts. Elle ne peut retenir déjà quelques gloussements de plaisir, et à ce moment, il comprend que ce ne sera pas vraiment la punition escomptée ! Mais le spectacle est bien trop chaud pour qu’il renonce à son projet.

Il vient se poser à genoux derrière elle, et enlève d’un geste brusque la main qui occupait l’orifice qu’il convoite. Leurs cuisses se frottent et elle ondule du bassin, sentant le sexe brûlant et raide posé sur le haut de son cul. Deux mains fermes dont elle a déjà fait connaissance se posent sur ses fesses, en plein milieu et les écartent fermement. Le pieu de chair est contre l’entrée de son anus, et c’est elle qui vient à sa rencontre, le f o r ç a nt à la pénétrer, ce qui lui arrache un premier cri….Ils trouvent bien vite le rythme conjoint et en quelques secondes, il la fouille profondément, s’empalant dans cet endroit brûlant et glissant, assurant sa prise sur ses hanches.

Il a déjà oublié les lanières du martinet, sa ceinture de cuir, et même les claques qu’il pourrait lui donner pendant qu’il l’encule. Tout son être est centré sur son sexe qui coulisse et lui procure déjà une jouissance qui ne va pas tarder à exploser. Il perçoit aussi la furie sexuelle qui s’est emparée d’elle. Elle rugit et se tortille pour l’accueillir au plus profond de son corps, jusqu’à ce qu’il se vide, en longues secousses, inondant son cul de jets brûlants. Elle gémit encore de plaisir lorsqu’ il l’écrase à plat ventre sur le lit, s’affalant de tout son poids sur son dos.

Ils restent ainsi un long moment, chacun tentant de reprendre son souffle, avant qu’il ne se retire, la queue un peu molle, et se tourne sur le côté, la libérant de son poids. Elle sent le liquide chaud et gluant glisser sur l’intérieur de ses cuisses, et le visage de nouveau caché dans le creux de ses bras, un immense sourire inonde ses lèvres.

Une demie heure est passée. Les deux nouveaux amants sont allongés nus sur le lit. Elle est lovée contre lui, la tête sur son épaule, tenant dans le creux d’une de ses mains l’objet de chair qui vient de lui procurer tant de plaisir. Lui a allongé son bras, et caresse doucement ce cul qu’il a martyrisé, et dont la température redevient plus clémente. Du bout de l’index, il parcourt doucement les petites boursouflures laissées par les méchants coups de cravache.

Ils échangent à voix basse les murmures des amants rassasiés. Et puis il lui demande, doucement, presque amoureusement :

« Tu veux que je te donne une petite fessée ? »

Elle plonge ses yeux dans les siens, avec un regard empli de gourmandise, et répond juste une très calme « Oui ».

Il la repousse doucement, s’assoit sur le bord du lit, puis l’attire à plat ventre sur ses genoux. Elle a les bras ballants posés au sol pour se stabiliser quand il commence à déposer quelques petites claques toute douces sur ce cul de nouveau offert. Contre son ventre, elle sent déjà le sexe de l’homme se raidir un peu….

Les premières lueurs de l’aube sont encore loin.

Histoire à deux mains Amisa et Anatole

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Un très joli récit, érotique et sensuel en même temps. Bravo et merci du partage.
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